Tony Soulie l'Anagramme du Monde
Editeur : Art Inprogress
" Tony Soulié ne peint pas une fleur, mais un fantôme de fleur. Une étoile extravagante, une muleta tentaculaire, un crachat volcanique, une langue de Parsiphaé, un cratère radieux, une escarbille ardente, une tête cornue, une gueule de Vouivre ou de Sphinx, la tête d'Holopherne tranchée par Judith, Celle de Saint Jean-Baptiste brandie par Salomé dansant. Un visage de suaire. Les fantômes sont innombrables ? L'artiste fait revenir. Les oeuvres sont des revenants de nous-mêmes. Un linceul humecté de nos songes. Quel drap de noces exhibe la fleur de sang de la trouvaille ? Il ne s'agit pas de figurer une fleur mais de déployer un potentiel infini de figurabilité. " Patrick Grainville