Melville Street
Là-bas, aux antipodes, certaines personnes handicapées habitent en colocation de quatre ou cinq des maisons dispersées en ville, où des assistants se relaient pour les aider à appréhender la vie quotidienne.
À Dunedin, Nouvelle-Zélande, nous partageons avec le narrateur - un Français - les jours et les nuits de Melville Street et de ses habitants: Tommy-dans-son-fauteuil et Tommy-debout, Chesley, Jon, Carolyn. Au rythme des rites journaliers et des péripéties déconcertantes, aux frontières de « normalité » et d'« anormalité », des vies se croisent, se chevauchent ou se heurtent, et tentent de s'accommoder de l'hypocrisie persistante de la société.
Un humour tendre, ou plus corrosif, imprègne ce peu commun journal de bord de son parfum doux-amer. Et le cheminement du narrateur, qui découvre la complexité - et parfois la violence - de ses propres réactions, nous aide à décrypter le regard que nous portons sur la différence.