Les averses d'automne
Rosella Galante vit à Genève.
À la recherche de quelqu’un à qui raconter son histoire, elle passe une annonce dans un journal : « Recherche personne parlant le turc. Rétribution convenable. Expérience non requise. Non fumeur de préférence. » La jeune Pelin y répond et un pacte est conclu : en échange de l’argent dont elle a besoin, l’étudiante lui fera la conversation en turc, afin de l’aider à raviver sa mémoire. À mesure que leur dialogue progresse et qu’elles se confient mutuellement leurs secrets, un lien se forge entre la vieille dame cultivée et facétieuse et la jeune fille réservée et curieuse.
La fuite de l’Allemagne nazie, la découverte d’Istanbul et d’un amant pour l’une, l’abandon de sa mère, des conflits avec son père, un mystérieux inconnu qui la surveille pour l’autre, sont alors l’occasion d’égrener amours déçues, chagrins et doutes et de se découvrir plus d’un point commun. Avec originalité et mélancolie, Tuna Kiremitçi confronte les tragédies de la vie ordinaire à celles de l’histoire, et offre dans Les Averses d’automne une brillante conversation, entre deux femmes, deux générations, deux points de vue sur la vie.