Tunisie, une révolution arabe
" Je ne fais pas partie de l’opposition, mais de la résistance. La révolution arabe est en cours. Les Français ne se rendent pas compte que, dans dix ans, les forces qui prendront le pouvoir dans le monde arabe n’auront rien à voir avec ces mafieux. C’est vrai qu’on a l’impression que le monde arabe s’enfonce dans une crise sans fin, mais c’est ne voir que la moitié vide du verre. " Ainsi se confiait à Mediapart, le 24 octobre 2009, Moncef Marzouki, un indéfectible opposant à la dictature.
Fin 2010 : la Tunisie est le premier pays à se soulever et à faire naître l’espérance. Depuis, le vent démocratique souffle partout, du Maghreb au Machrek ; il ébranle le monde entier. Comme le souligne Edwy Plenel, " au croisement de ces constructions, intellectuelles plutôt que géographiques, que sont l’Orient et l’Occident, le monde arabe détient la clé de l’avenir du monde en ce début du XXIe siècle ".
Avant-propos d’Edwy Plenel, préface de Radhia Nasraoui, postface de Saber Mansouri