Phares du monde
La découverte est d’abord esthétique parce que, sobres ou très ornés, les phares suivent eux aussi des courants architecturaux et utilisent des matériaux variés. Une tour peut être ronde, pyramidale, carrée, conique, en charpente ; de pierre, de briques, en bois ou en métal ; solitaire ou associée à une ribambelle de dépendances, accolée ou fichée dans le toit d’une maison des gardiens, etc. Qu’ont donc en commun la magique maison de maître mansardée de New London Ledge, ancrée sur un caisson dans le détroit de Long Island (États-Unis) et la farouche tour de haute mer qu’est le phare du Fastnet, planté au large de l’Irlande ? Rien. Absolument rien, sinon leur mission d’aide à la navigation. La promenade e st aussi géographique car ces aiguilleurs de la mer sont indissociables de l’environnement (essaim d’écueil, récif corallien, falaise, dune, jetée, etc.) qui les a fait naître. Elle est enfin historique et humaine en raison de l’accumulation des aventures vécues tant par les bâtisseurs, les gardiens que les marins auxquels ils continuent de rendre un inestimable service, en dépit de la navigation par satellite.