L'esclave qui parlait aux oiseaux
Alexandre veut en savoir plus sur les origines africaines de sa copine Mariama.
Celle-ci raconte alors la saison des pluies, la savane, la longue et terrible histoire... Elle explique que le père de l'arrière-grand-père du grand-père de son père était un génie et qu'il a tout vu : l'arrivée des Blancs derrière l'horizon, les colonnes d'humains réduits au statut d'esclaves, les départs en bateaux. L'ancêtre aux pouvoirs magiques confia alors ses yeux à un oiseau pour suivre les siens et témoigner de chaque douleur, de chaque humiliation.
Parallèlement aux pastels de Zaü, comme dans toute la collection Histoire d'histoire, des documents d'époque éclairent le récit, jusqu'à l'abolition de 1848 et les traces qui demeurent aujourd'hui. Un des premiers livres de Rue du monde, réédité 20 ans après.