Le temple des singes
Comme l'écrit Joseph Guglielmi dans sa préface, Tita Reut « renouvelle le rapport avec la tradition en élaborant un champ sensuel et rythmique où l'audace du vécu engendre une langue bifide, où l'incarnation exaspère la sexualité et une ferveur, où l'image ne se suffit jamais d'un rapport univoque au fil de vers bien tempérés ».
Son « baroque très personnel » mêle humour et tragique et débouche sur un univers original joignant « l'érotisme le plus inventif et sans contraintes » à l'interrogation métaphysique. Dans « cet esprit de liberté qui anime les démarches les plus originales et fécondes d'aujourd'hui» la voix de Tita Reut fait résonner dans le grand larynx l'intensité du désir et l'énigme d'être au monde.
Parlant de la vie brève avec force face à l'amour nous sommes les effarouchés.