Au commencement était la mer
J. (il n'est désigné que par cette initiale) et Elena décident de quitter Medellín et les excès de la ville pour vivre sur une île sauvage du nord de la Colombie, dans une ferme, seuls, face à la mer. Anarchiste et bohème, le couple pense opérer ainsi un « retour à la vraie vie ». Mais J. et Elena vont se trouver confrontés à une succession de petits drames anodins et à la violence des lieux… ou aux réelles limites de leurs désirs peut-être ?
Tomás González nous entraîne dans cette étrange dérive amoureuse avec sensualité. Un couple mis à nu. Le mouvement incessant de la vague, toujours sur le point de rompre. Une chaleur tropicale, des pluies, des orages. Un roman au style tranchant, sobre, au rythme tenu, sur fond de nature oppressante et d’utopies fatales.
Au commencement était la mer est sélectionné par le Centre national du livre pour le festival Les Belles Étrangères (du 8 au 20 novembre) consacré cette année à la Colombie (12 écrivains invités).