Serenitas
Paris dans une ou deux décennies. Á peine. Dans une France effondrée, après la « Grande Crise » qu’ont connue la plupart des pays européens, et au bord de l’insurrection, avec une violence accrue et une résurgence de l’extrémisme, Fjord Keeling, journaliste au grand quotidien Le National (premier groupe médias de l’hexagone sous la houlette d’un homme d’affaires chinois qui a fusionné l’ensemble des rédactions et veille au bien être de ses salariés), se retrouve au centre d’une machination infernale, à la solde des plus puissants. Un thriller « orwellien » ultra réaliste, en phase avec les crises actuelles, sur fond d’état en faillite, de multinationales véreuses, d’attentats chocs, et de meurtres en pagaille...
Paris. La ville est tentaculaire, en proie à l’insécurité et l’insalubrité, vidée de ses quartiers ou découpée en zones d’affaires ultra aseptisées.
Alors qu’émergent, à sa périphérie, des îlots de luxe pour privilégiés, les quartiers pauvres sont sous la coupe des réseaux mafieux ; les services publics ont disparu, laminés par les intérêts privés.
Un soir d’hiver, alors que Fjord Keeling, journaliste au National, a rendez-vous à Pigalle avec un contact qui n’arrive pas, une bombe explose dans la pizzeria d’en face. Douze morts. Un détail l’a frappé : aucun policier ne circulait dans cette zone habituellement sous haute surveillance. Très vite, le gouvernement, relayé par la presse, accuse les « narco-gangs » qui gangrènent la capitale avec leur nouvelle drogue ultra-addictive, la D23. Journaliste un peu rebelle et franchement sur la sellette, Fjord n’y croit pas. Il croit en revanche qu’il peut faire quelque chose. Il est bien le seul.