La scène circulaire aujourd'hui
laton cite le cercle comme la forme parfaite, tout comme Saint-Augustin. L'histoire du stupa de Bouddha, le yin et le yang, la tradition celtique, les contes des Mille et une nuits, la géométrie de La Divine Comédie de Dante, l'île grecque de Cythère, le jardin de Vénus, le mouvement des astres, le nid d'oiseau sont autant d'exemples qui nous montrent la puissance de cette figure primordiale.
Le cercle fait partie des fondements de notre civilisation occidentale. Dès le VIIe siècle avant notre ère, les danses des bacchantes dessinent un cercle qui préfigure le théâtre. Des rondes dionysiaques antiques aux scénographies les plus contemporaines, le cercle spatialise parfaitement la représentation.
Nous avons limité notre étude à la scène circulaire au XXIe siècle, avec quelques références toutefois à des exemples historiques empruntés à la seconde moitié du XXe, en abordant : théâtre en dur, théâtre nomade, théâtre éphémère, scénographie avec spectateurs autour du cercle ou bien dans le cercle.
Les différentes contributions rassemblées ici, le plus souvent liées à des expériences concrètes, apportent un éclairage précis sur l'importance de ce recours à l'espace circulaire aujourd'hui, et ouvrent des perspectives pour de futures recherches.