Violence de l'histoire
A partir d'un ensemble de pièces de Bond, Crimp, Mouawad, Cormann, Visniec et Kalisky, l'auteur définit un « théâtre de la mémoire et du traumatisme ». On cherche ici à montrer comment ce théâtre peut se faire réparateur du sujet dévasté par la violence de l'histoire de la seconde moitié du XXe siècle. Devenir sujet de son histoire, telle est la visée éminemment politique à laquelle participe ce théâtre de la mémoire et du traumatisme. De quelles façons ? C'est à cette question que l'on tente de répondre ici en analysant notamment la transmission de discours engagés.
Aussi les différentes modalités d'action de ce théâtre pleinement engagé convergent-elles « au profit d'une libération vertigineuse », pour reprendre les mots de Jean Genet.