RÉFLEXE, 2 - Sériettes oubliées
C'est dans des pyramides urbaines et dans des cinémas antiques qu'on a éprouvé les premiers syndromes de mort. Je hurlais au-dehors de toute lumière à cette heure et j'avais presque perdu le sens des réalités. Je me disais : « Dévaste, dévaste et tout ira mieux ». Le huitième cercle de l'enfer m'ouvrait les bras. [ ... ] Ce n'était que le prélude à d'autres catastrophes : j'avais un cou curieux qui me rendait furieux et fou, j'étais partagé entre le cholère et la colère, je devais encore prendre un train pour Iglotoir ! Train qui est devenu mon offertoire. J'entrais dans le treizième hiver du tableau qui m'avait frappé, bouleversé, Avec l'arc noir. Ses images n'en finissaient pas de muter, esquissait des bestiaires et des pastorales obscènes. Un calibrage complet de ma machine mentale me semblait nécessaire. Je prenais des notes mais elles n'avanceraient en rien. Un carnet aphasique, au final, résulterait de ces essais institués à la lumière de l'abat-jour. Une tonne de nuit s'est abattue sur moi.