L'enterrement de Jules Vallès
Ce 16 février 1885, cinq ans après l'amnistie et le retour des communards exilés, il y a foule entre le Quartier latin et le Père-Lachaise. Les amis pleurent. Des provocateurs sont éconduits. La police de la « République bourgeoise » encore chancelante se fait discrète. Le cortège funèbre réveille le spectre des insurgés, dont Vallès, avec son Cri du Peuple, fut et demeure la voix.
Une journée particulière. À travers elle ressurgit une époque sous le trait heurté et les à-plats de couleur de l'auteur.
« Eloi Valat, dit la préfacière, sait tordre les détails en les faisant parfois crier. » En regard, il donne à lire des textes écrits sur le vif par des fidèles de Vallès, des détracteurs aussi. Saisissants entrechoquements.
Vallès est là, tout proche.