Croquis étrusques
D. H. Lawrence écrit les Sketches of Etruscan Places à la suite d’un voyage effectué avec son ami Earl Brewster dans les sites étrusques de Campanie et de Toscane en 1927, parallèlement à l’achèvement de son ultime roman L’Amant de Lady Chatterley.
Dernier livre de voyage de Lawrence, les Croquis étrusques sont particulièrement émouvants : alors même que ces méditations sur des tombeaux sont écrites par un homme qui se sait malade, c’est au caractère extrêmement vivant de l’art étrusque que Lawrence est sensible. Il s’enthousiasme pour une civilisation disparue qu’il peut opposer à la civilisation romaine et au culte qui lui est rendu par les fascistes — au pouvoir en Italie depuis trois ans quand il effectue son voyage. Mais ce récit regorge aussi de notations prises sur le vif. Comme l’écrivait Anthony Burgess : " Ce sont les personnages anonymes de ces livres italiens qui sont devenus pour nous immortels. […] La pénétration du regard de Lawrence est incroyable, et les jugements qu’il porte sont d’une insolente santé."
Le livre parut chez Martin Secker à Londres en 1932, deux ans après la mort de Lawrence.
Lawrence attachait une grande importance aux illustrations. Il avait lui-même choisi et légendé une quarantaine de photographies en noir et blanc, empruntées aux archives Alinari. Dans cette édition, 52 illustrations (noir et blanc et couleurs) sont reproduites.
Préface de Gabriel Levin.
Appareil critique de la Cambridge Edition de D.H. Lawrence.