Le lit de Rose
Rose, 8 ans, naguère jolie et heureuse, se retrouve à l’hôpital.
Ses jambes ont enflé : elles sont larges comme des pattes d’éléphant. Alitée pour une période indéterminée, Rose est seule au fond du lit 23. Elle réfléchit à la solitude, à la souffrance (elle jette son calmant pour s’y confronter), mais aussi à la joie, grâce à l’écriture, et à l’amitié avec l’enfant du lit 15, une Africaine rieuse qui lui parle de Dieu. Rose noue avec ses parents une nouvelle complicité ; le couple, qui battait de l’aile, retrouve un équilibre face à la maladie.
Elle obtient de passer Noël chez elle. A son retour, l’enfant de la chambre 15 est... morte ! Rose s’enfonce dans son chagrin. Jusqu’au jour où Bouledogue, une infirmière, lui redonne goût à la vie en lui faisant écouter de la musique. Mais Bouledogue doit quitter le service... Il ne reste à Rose qu’à découvrir l’amour de son voisin de chambre, André... Ensemble, ils vont vaincre la maladie. Souvent cruel, servi par une écriture poétique et minimaliste, Le Lit de Rose, comme Sa Majesté des mouches de William Golding, recourt à la vision des enfants pour décrire la société des adultes et la découverte du mal.