Deux ou trois leçons de snobisme
Les flâneries d'un impénitent.
Qui mieux que Neuhoff pour jouer les snobs, en digne émule de Boris Vian, lui qui a tout vu, tout lu, tout entendu à Saint-Germain-des-Prés ?
Il regrette un temps où les cigarettes n'étaient pas en plastique, l'absence de face B sur les CD, ne veut lire sa littérature que sur le papier bible de la Pléiade, continuera toujours à passer ses soirées chez Castel et ne peut se résoudre à admettre qu'à l'Académie française il y a des auteurs plus jeunes que lui !
Autant de réflexions rassemblées en 101 leçons titrées de façon décalée (Hésiter entre le vrai et le faux ; Pleurer avec le père Noël ; Retourner vers le futur ; Etre à côté de la plaque ; Prendre des cours de Lang...) Ce ne sera pas une mince affaire, mais en suivant le plus dandy des Parisiens, avec sa nonchalance maîtrisée et son détachement plein d'ironie, bref en suivant les flâneries d'un snob impénitent, on se plaît à sourire.