Spiridons. La prisonnière du Kremlin
L'expédition de Victor et des spiridons à Lioubimaya s'est transformée en une véritable tragédie : Amalia est morte, Anatoli Gueorguevitch a été renvoyé dans l'Ether ; quant à Horace, il a été officiellement condamné au supplice par la Maître-diseuse. Poursuivi à la fois par les Boyarins et les Tziganes, le convoi lugubre des fugitifs se dirige vers Moscou pour y trouver une cache. Or là-bas, Victor, qui a sombré dans le désespoir, se désintéresse tout à fait du sort de ses congénères et ne songe plus qu'à une chose : développer le Don pour faire revenir Amalia d'entre les morts. Les carnets volés à Lioubimaya lui apportent dans ses recherches une aide précieuse, puisqu'ils retracent l'histoire cruelle d'un certain Aleksandr Baruvinski, gentilhomme à la cour d'Ivan le Terrible et premier homme dans l'histoire à avoir maîtrisé l'art de la Convocation. Mais de nouveaux dangers le contraignent à se détourner de sa tâche : lorsqu'Anatoli Gueorguevitch tombe entre les mains des Boyarins et que les tortures exercées sur lui par ses geôliers menacent de le faire basculer dans la folie, Victor doit se lancer à sa recherche avant qu'il ne soit trop tard. Aidé de ses spiridons, il se met donc en quête du monastère de Kondoïst, cette église-catacombe légendaire dont nul ne sait l'entrée, mais dont on raconte qu'elle abriterait des Boyarins les expériences épouvantables...