SAS 62 Vengeance romaine
La neige fait étinceler le parc et la réception brille de tous se feux dans le château du Prince Malko lorsque, brusquement, la fête vire au cauchemar : un commando cagoulé et masqué fait irruption dans la salle de bal, braquant les invités terrifiés, mettant en pièces boiseries anciennes et miroirs somptueux. Qui sont donc ces inconnus sur-armés ? Que veulent-ils eux qui déclarent vouloir "venger les martyrs de la cause palestinienne en abattant l'agent sioniste Malko Linge" ? SAS est fou de rage : des étrangers sont venus le traquer chez lui, comme un animal, tuer ses invités, violer une de ses amies, blesser grièvement son fidèle Elko Krisantem et mettre le feu à ce château qui lui a coûté tant de sang. Un mot, unique, tourne désormais dans sa tête : VENGEANCE. Ceux qui l'ont si sournoisement attaqué doivent payer. Et payer cher... A une seule condition cependant : les retrouver ! Et la CIA a beau être "terriblement désolée", elle ne peut guère assister Malko dans cette vendetta privée qui le mènera, seul, à travers l'Europe, conduire sa croisade jusqu'à l'extermination complète de ceux qui l'ont défié. Une lutte sans merci contre des ennemis implacables. De 1965, année du premier SAS, « SAS à Istanbul », à sa disparition en octobre 2013 Gérard de Villiers, l'auteur de cette collection de livres d'espionnage, a écrit et publié 200 SAS. Le héros, Malko Linge, est un Prince Autrichien et agent de la CIA. Souvent accompagné de son fidèle majordome et garde du corps le redoutable Elko Chrisantem. Propriétaire du château de Liezen et fiancé à Alexandra, une blonde sulfureuse. Ces romans ont la particularité de mêler voyages exotiques et intrigues des services de renseignement. Un article de janvier 2013 paru dans The New York Times revient sur la longue et prolifique carrière de l'auteur et sur l'intérêt que portent les services secrets du monde entier à ses écrits. En effet, certains des événements décrits dans les aventures de Malko se sont étrangement reproduits, parfois presque à l'identique. Une référence en géopolitique.