Le maître et Marguerite
Moscou, années 1930, le stalinisme est tout puissant, l’austérité ronge la vie et les âmes, les artistes sont devenus serviles et l’athéisme est proclamé par l’État. C’est dans ce contexte que le diable décide d’apparaître et de semer la pagaille, bouleversant les notions de bien, de mal, de vrai, de faux, jusqu’à rendre fous ceux qu’il croise.
Chef-d’œuvre de la littérature russe, livre culte à travers le monde, Le Maître et Marguerite dénonce dans un rire féroce les pouvoirs autoritaires, les veules qui s’en accommodent, les artistes complaisants, l’absence imbécile de doute.
André Markowicz, qui en retraduisant les œuvres de Fiodor Dostoïevski leur a rendu toute leur force, s’attaque avec Françoise Morvan à un monument littéraire et nous restitue sa cruauté première, son souffle romanesque, son universalité.