Bons baisers du Baikal Nouvelles de Sibérie
Cap à l'est, jusqu'au fin fond de la taïga russe, où il existe un endroit touché par l'ongle blanc de Dieu : c'est le lac Baïkal, tracé comme un croissant de lune dans les immensités sibériennes. Ermites, chasseurs visités par les fées, pêcheurs d'un ancien kolkhoze, spectres des déportés, passagères de petite vertu du Transsibérien, homme d'affaires puni pour son lucre et même phoques s'entretenant de littérature, autant de funambules lancés sur cette ligne de fracture entre deux Russies. Pour les évoquer :
Quinze nouvelles, tantôt légères, tantôt graves. Alors la Russie apparaît dans toute sa splendeur et sa tristesse face au lac, vieux de 25 millions d'années, qui bat au vaste rythme du coeur sibérien et sert de refuge ou de miroir à l'âme.