La main de Tristan
Olivier Steiner raconte ici, sans détour et sans masque sa rencontre avec Patrice Chéreau.
Il a rencontré Chéreau lors d'une lecture de la Douleur avec Dominique Blanc. Patrice Chéreau partait le lendemain pour Milan où il allait monter Tristan et Yseult.
Olivier Steiner lui a glissé son numéro de téléphone n'osant rien espérer. Mais Chéreau a appelé.
L'échange a commencé entre eux. Les mots et la distance ont fait naître une sorte d'amour courtois qui s'est transformé plus tard sans épuiser pour autant cette part première de merveilleux. Un livre troublant, tendre, violent, désespéré souvent, dont le sujet est aussi l'écriture dont s'est nourrie leur histoire. Né sous le signe de la Douleur de Marguerite Duras, La Main de Tristan a la beauté sombre d'un adieu à l'adolescence.