Défense, diplomatie et développement : un défi transatlantique (N.17 Automne 2010)
L'ère Bush fut celle du « hard power » : diplomatie par sanctions et incitations économiques, usage décomplexé de la force et des interventions militaires. L'ère Obama-Clinton se veut celle du « smart power » : redéfinition de l'usage de la force, ainsi que de la méthode de lutte contre le terrorisme, réflexion sur l'engagement militaire des états-unis dans le monde, aide à la formation des armées étrangères, promotion de la démocratie par le tryptique « défense, diplomatie et développement ». À deux ans de l'élection historique du président Obama, le changement de cap de la politique étrangère américaine porte-t-il ses fruits ? Quels sont les résultats que l'on peut imputer - et les critiques que l'on peut adresser - à la nouvelle stratégie de la Maison-Blanche ? Ce dossier fait un état des lieux complets des différentes composantes de la diplomatie américaine.