Les nombres
Très tôt Stopia, un jeune garçon conclue une alliance avec le chiffre 7. Un chiffre censé le protéger. Le 7 est universel, tout le monde s'adresse à lui d'ailleurs : des super-agents britanniques, des héros de contes populaires, des villes construites sur sept collines et même des hiérarchies d'anges attachées au septième ciel.Néanmoins, le 7 le déçoit et il décide de choisir un nombre, le « 34 ». Il en fait le chiffre clé de sa vie placé sous le signe de l'empire mathématique et de la pensée magique. En fonction de sa présence ou de son absence sous forme de suite, de multiple ou de nombre, il dit oui ou non aux péripéties dans cette ex-URSS où la grande affaire est de s'enrichir et jouir sans mourir. Sans oublier, âme slave oblige, de lire Pouchkine et consorts de temps en temps. Voilà comment Stopia se dirige dans un monde où les truands, terroristes, affairistes, crapules, ex du KGB putes, et poètes agissent selon leurs raisons. Caustique, lyrique et loufoque comme un film de Quentin Tarantino (le surnom d'ailleurs d'un personnage) voici le dernier roman de l'enfant terrible des lettres russes. célèbre, pour sa jubilation verbale et un univers romanesques que l'on peut considérer comme celui de l'anti-utopie.