Malpertuis
Jean Ray connut avec Malpertuis son plus grand succès salué par de nombreuses traductions à l'étranger. Dans une de ces sombres demeures bourgeoises dont l'écrivain a le secret, les dieux de l'Olympe se réincarnent pour une angoissante affaire d'héritage...
Docteur en sciences occultes, versé dans la démonologie et brillant helléniste, le vieux Cassave va mourir. À sa demande, la lugubre demeure de Malpertuis – une de ces " maisons de maîtres " flamandes dont Jean Ray a le secret – accueille les membres de la famille venus se partager son immense fortune. Celle-ci ne leur revient qu'à condition de vivre ensemble à Malpertuis. Tout de suite les maléfices commencent, des visions de cauchemar se matérialisent, des crimes sont perpétrés, des métamorphoses effroyables s'opèrent. L'effroi culmine lorsque vient la nuit de Noël, plus terrifiante que le reste...
C'est ici la lune qui préside aux mouvements océaniques auxquels les personnages sont en proie dans la guerre qu'ils se livrent et dans leurs amours dangereuses. " Les heures d'effroi adoptaient une régularité de marées ou de phases lunaires comme dans la fatale maison des Atrides. " Et le lecteur s'aperçoit progressivement que les hôtes de Malpertuis sont possédés par les anciens dieux et demi-dieux de l'Olympe venus régler leurs comptes. À commencer par Zeus et les terribles Erynnies, les divinités de la vengeance...