Coke d'Azur
- Mais non, regardez comment je suis, je peux pas rester comme ça. Allez Monsieur Gabin, soyez humain, se mit-il à pleurnicher, si j'ai le manque je ne pourrais pas travailler, on n'aura pas confiance en moi et ce soir ça va être la cata...
Un spectacle drôle et triste à la fois, auquel le flic était habitué et qu'il gérait toujours avec cynisme.
- Bon, je verrai ce que je peux faire pour toi. J'ai pas grand-chose et c'est pas facile, tu le sais. De toute manière, ne t'imagine pas que tu auras quoi que ce soit tant que le gars ne sera pas venu, OK ?
« Coke d'Azur » est un roman, à l'écriture visuelle, qui est autant un polar qu'un témoignage. Il entraîne le lecteur dans la réalité du travail quotidien des enquêteurs et décrit l'ambiance d'un groupe de la PJ de Nice, rappelant parfois l'esprit de la série policière « Engrenage ».
Bien qu'étant une fiction, le livre est basé en grande partie sur des souvenirs de l'auteur.
Flics et voyous collent parfaitement à la réalité et à l'esprit de la région. Il est fait une grande place aux relations entre policiers et informateurs. Le texte décrit dans le détail les agissements « borderline », médiatisés dernièrement par l'affaire Neyret, ou celle de la Bac de Marseille, auxquels sont obligés de se plier les flics de terrain.