Dans la lumière qui se retire
Hudson «Huddie» Ledbetter dit «Lead Belly» ou «Leadbelly» Ventre de plomb : chanteur, guitariste, éventuellement pianiste et accordéoniste, mais aussi compositeur et parolier. Légende vivante du folk. Lemmon Jefferson, dit «Blind Lemon» L'Aveugle-à-la-peau-de-citron : Guitariste et chanteur ambulant, compositeur de toutes ses mélodies, auteur de tous ses textes. McKinley Morganfield, dit «Muddy Waters» Le Mangeur de boue : apparaît comme le bluesman qui, mieux que tout autre, incarne à la fois l'unité et la diversité du blues de l'après-guerre. Sam Hopkins, dit «Lightnin» (Éclair) L'Éclair : Son jeu de guitare remarquablement articulé est d'une souplesse et d'une éloquence exceptionnelles. John Lee Hooker Mr Boom Boom : Harmoniciste occasionnel, mais surtout guitariste et chanteur, créateur d'innombrables thèmes, Aucun autre bluesman, jusqu'ici, ne s'est montré supérieur à lui. La provocante impureté de son jeu, de son chant, c est l'essence même du blues en ce qu'elle a de plus pur, c'est-à-dire, en l'espèce, de plus trouble. Robert Leroy Johnson Le Fils préféré du Diable : Éternel don juan, galvaudeux impénitent, héros tragique et créateur de génie. Il fut le principal ouvrier d'une transition entre le style acoustique et rural dont il était nourri et le blues électrique destiné à triompher, à partir de 1948, dans les grands centres urbains. Chester Arthur Burnett, dit «Howlin Wolf» Le Loup hurlant : Il possédait une voix sombre et puissante, propre à glacer les sangs. Il jouait de l'harmonica, tâtait de la guitare, mais son principal instrument c'était son corps. Marion Walter Jacobs, dit «Little Walter» Petit Walter : a réinventé l'harmonica au tournant des années 40 et 50, en explorant sans relâche et en exploitant sans contrainte les possibilités de l'amplification électrique. Il n'en demeurera pas moins l'un des visionnaires les plus et les mieux inspirés du blues de l'après-guerre.