Le choix de la non-violence
Soutien à la lutte de libération algérienne et vietnamienne, immersion dans Mai 68 qui a posé la question de la « rupture révolutionnaire », deux voyages d'« étude » au Chili de l'Unité populaire en 1972 et 1973, ensuite chargé de suivre la question palestinienne (« voyages » en Israël et en Palestine), enfin implication totale dans la bataille non-violente contre les euromissiles en Méditerranée. Tel est le contexte qui m'a amené, progressivement, à m'interroger sur la question de la violence et de la non-violence et bientôt à assumer le choix de la non-violence.
Ce choix n'est pas d'abord un choix philosophique, ni issu de lectures spécifiques, il est le produit d'une expérience militante intensément vécue, accompagnée et suivie d'une réflexion politique et théorique. Il s'agit d'un choix qui n'atténue en rien l'objectif d'une transformation d'ensemble de la société, d'un processus de réformes de structures mené par un mouvement démocratique de masse.