Le lierre sur l'arbre mort
Après «Le Pays sous le vent», «Braises», «Dans l'ombre la mer» et «Elias Portolu», nouvelle réédition d'un titre du prix Nobel de littérature 1916.
Présentation de l'éditeur
Abandonnée alors qu’elle était encore enfant, Annesa s’est vue recueillie par une famille noble dont elle devient la domestique. Mais la richesse de ses protecteurs s’amenuise avec le temps et la vente de leur domaine semble inéluctable. Paulu, le petit-fils, sillonne la région pour tenter de récupérer une partie de l’argent qu’il a dilapidé. Affligée par tant de désarroi, Annesa, devenue son amour clandestin, va également tout mettre en œuvre pour éviter la déchéance de sa famille, quitte à commettre un acte désespéré.
Peuplé de descriptions des fêtes sardes et des légendes de l'île, ce roman exalte les traditions et le folklore insulaire avant de nous plonger dans un drame où il sera question de décadence, de transgression et de rédemption que Grazia Deledda anime avec vigueur à travers ses personnages aux sentiments tiraillés.
Dans ce roman écrit en 1908, Grazia Deledda déploie une nouvelle fois son talent pour rendre compte des ravages de la passion et du sentiment de culpabilité qui s’empare de ses personnages tiraillés entre tentation de la transgression et recherche de la rédemption, la nature sarde florissante jouant autant le rôle d’écrin que de miroir à leurs sens troublés.