Le lycée en régime numérique - Usages et compositions des acteurs
En ce début de XXIeme siècle, le lycée n'échappe pas à un mouvement généralisé de propagation massive et accélérée de technologies numériques. Ordinateurs, tableaux interactifs, tablettes tactiles, environnements numériques de travail, manuels scolaires se sont installés dans le quotidien des professionnels de l'enseignement et des élèves. Comment ces technologies sont-elles utilisées ? Ont-elles une utilité pour l'enseignement et les apprentissages ? Que produisent-elles ? Au-delà des sermons apologétiques sur les vertus supposées du numérique pour les apprentissages et leurs antithèses apocalyptiques dénonçant leur inefficacité, que sait-on vraiment de ce que font les protagonistes de l'enseignement et les élèves de ces technologies et des discours qui les accompagnent ? Conjuguant la pluralité des références théoriques, par des approches quantitatives et qualitatives, cet ouvrage s'intéresse d'abord aux acteurs de la scène lycéenne. Il donne une large part à la parole des lycéens, enseignants, conseillers principaux d'éducation et chefs d'établissements qui ont été rencontrés et observés dans leurs activités quotidiennes par des chercheurs en sciences de l'éducation. Cet ouvrage collectif dessine une représentation d'ensemble de ce qui se joue au lycée en régime numérique. « Il vient à point nommé, comme un jalon important dans la série de recherches s'intéressant à l'analyse de ce qu'il advient des technologies de l'information et de la communication au niveau du lycée. Il a pour intérêt d'analyser de manière cohérente la situation au début de la décennie 2010, en mettant en perspective ce qui relève des différents instruments et types d'acteurs et des structures d'autorité organisant l'action de ces derniers. [...] On y trouve des informations nouvelles, bien établies, qui permettent de penser les changements en cours et les contradictions à l' uvre dans des systèmes d'activité bien régulés mais tolérant l'informel. Ces informations serviront aussi assurément de référence pour les recherches à venir ». Georges-Louis Baron (Préface)