Le Triomphe de la mort
Il ne fallait pas être devin pour dire que le substitut avait croisé celui que les journaux appelaient déjà « le tueur de juges ». L'homme gisait, face contre terre au milieu d'une mare de sang... C'est à Fred Andersen, dit le Danois, chef de groupe à la Crim', qu'est confiée une enquête peu banale. Un tueur en série égorge des magistrats, à Paris, puis en province. Même mode opératoire. Même signature : des sachets de papier contenant des éclats de peinture. Aucun lien entre les victimes qui ne se sont jamais rencontrées. L'enquête piétine et l'hécatombe continue, provoquant les « coups de gueule » d'une hiérarchie aux prises avec les politiques et le découragement des flics. Mais lorsque l'assassin les nargue en enlevant un ex-commissaire spécialiste des trafics d'oeuvres d'art qui vient justement d'achever un ouvrage sur Van Gogh... la palette du vagabond d'Auvers va faire jaillir de la toile des bouts de vérité.