Saisis au vol
Un modeste marchand de tableaux anciens cède au désir d'acquérir, très au dessous de sa valeur, dans un déballage de Toulouse, une importante peinture hollandaise. Il découvre par un article de presse qu'elle a peut-être été volée à Amsterdam. Pour en avoir le coeur net il se rend en Hollande où il renoue avec son amie Margot. Il apprend que le vol en question a entraîné un meurtre. Tous deux mènent l'enquête et rencontrent à Utrecht un témoin qui prétend que la photo du tableau acheté à Toulouse ne correspond pas à celui qui a été volé à Amsterdam. Rentrés rassurés à Paris, ils apprennent que ce témoin vient d'être tué à son tour. Ils comprennent alors qu'il avait menti et que le tableau acheté en France était bien celui qui avait été volé en Hollande. Le tableau a donc, plus ou moins directement, été la cause de deux meurtres ! Pour s'en débarrasser, le marchand l'adresse anonymement au Louvre. Mais il est convoqué par la police qui a trouvé sa carte de visite dans la poche de la deuxième victime. Il avoue que c'est bien lui qui l'avait acquis et l'a envoyé au Musée. Il se retrouve menacé d'être poursuivi pour recel de vol d'objet d'art. Pour s'en dédouaner, il accepte de collaborer avec la police dans une opération délicate. Il s'agit de l'aider à récupérer un chef-d'oeuvre de Caravage volé par la Mafia il y a plus de quarante ans et qu'une nouvelle génération de malfrats tente de négocier. Conduit par les mafieux à Lugano, il participe à une souricière montée par la police. Mais le tableau saisi n'est qu'une copie du Caravage volé... Fort des contacts qu'il a eus avec les mafieux, il finira cependant, au cours d'une équipée dans les Pouilles et en Sicile avec Margot, par conclure une assez bonne affaire et retrouver le Caravage original.