Tu me vertiges
En 1944, Maria Casarès et Albert Camus se croisent à une soiré chez les Leiris. Elle est Espagnole, ardente et comédienne en vue ; il a récemment publié son roman L'Étranger, fréquente Sartre et Beauvoir à Saint-Germain-des-Prés, haut lieu de l'intelligentsia parisienne éprise d'existentialisme. Tous deux sont des exilés unis par la passion du théâtre et par l'Espagne, la « seconde patrie » de Camus.
Très vite, ils deviennent amants. Nous sommes le 6 juin 1944, la nuit du Débarquement. Ils vivent leur relation incandescente et secrète dans les rues de Paris, les théâtres et les clubs de jazz. Mais la guerre se termine et l'épouse de Camus le rejoint à Paris. Maria décide de rompre.
Deux ans plus tard, leur histoire reprend, traversée de tempêtes et d'accalmies. Ces deux séducteurs connaîtront d'autres aventures, mais leur amour les surpassera toutes tant il est exceptionnel. Pour Camus, Casarès est « l'Unique » ; et lui restera, par-delà la mort, le plus grand amour de sa vie.