Le Papou blanc: Naufragé volontaire chez les sauvages de Nouvelle-Guinée 1871-1883
Un jeune savant russe débarque en 1871, à l'âge de vingt-cinq ans, sur les côtes de Nouvelle-Guinée, alors l'une des régions les plus inhospitalières et les méconnues du globe. Brumes continuelles, pluies et orages torrentiels, forêts impénétrables, montagnes inaccessibles, Papous à la réputation de cannibales bien établie ont jusque-là découragé les coeurs les plus vaillants.
Cependant, en dépit des fièvres, plongé dans un environnement humain et naturel des plus terrifiants, Mikloukho-Maklaï s'accroche plus d'un an à son bout du monde.
Sa philosophie tranquille, son courage invraisemblable et sa force de caractère stupéfient les indigènes dont il apprend la langue et devient l'ami. Il ne fera par la suite que de brefs retours à la civilisation : ce sage admiré par Tolstoï, mais que d'autres prendront pour un fou, ne cessera de revenir vers son paradis sauvage, nous livrant un trésor ethnologique et humain d'une valeur inestimable.