Ventes d'armes, une honte française
Pendant la pandémie, les tueries continuent au Yémen, où une coalition menée par l'Arabie saoudite guerroie depuis 2015. Des violations manifestes des droits humains, dont certaines pourraient constituer des crimes de guerre, sont commises dans tout le pays - et ont été perpétrés avec la complicité de la France notamment. Car le gouvernement français, qui est pourtant tenu par des engagements internationaux comme le Traité sur le commerce des armes (TCA) continue d'exporter vers Riyad des armes qui sont ensuite utilisées contre des civils yéménites.
Les ventes de matériels militaires français à de tels régimes sont une honte qui n'a que trop duré : il revient aux citoyen·nes, dont ce commerce engage la responsabilité collective, d'imposer enfin, sur ce sujet, un urgent débat public.