A mort le chat !
Un lobbyiste de renom décroche un nouveau client : une entreprise internationale cherchant à convaincre la France entière des bienfaits des OGM. Le budget pharaonique proposé par notre jeune communicant passe sans problème. mais il lui faut convaincre un homme politique de province de participer à la campagne de pub.
Et le jeune homme de quitter la capitale, accompagné de son chat, pour la France profonde au volant d'une somptueuse Mercedes.
Pour tout bagage : un sac bourré d'amphétamines ! Le matou peu sensible aux joies de ce voyage en terre inconnue sera le témoin de la cruelle descente aux enfers de son propriétaire. La rencontre avec le potentat local ne se déroule évidemment pas comme prévue.
L'élu est sous la coupe d'un maître-chanteur dont la cruauté n'a d'égale que sa ruralité. Et ce ne sont pas les dizaines de poppers, de lignes de coke, de mignonnettes de vodka et autre stupéfiants qui faciliteront la tâche de notre héros.
Jérémie Bouquin signe ici un roman qui se déroule à 200 à l'heure. Le héros survitaminé ne sait même plus ce que dormir peut bien signifier. Seul compte pour lui sa mission : être le meilleur dans son domaine, la Com, et faire taire les chats qui dès qu'ils grandissent, ont une fâcheuse et fatale tendance à lui parler.
À mort le chat ! est une sorte de voyage terrifiant et déjanté, qui mène le héros aux confins de la déraison et de l'absurdité.
Personne ne sort véritablement grandi de cette aventure, sorte de Délivrance à la française qui se déroule dans un pays peuplé de bobos avides de faux semblants et de stupéfiants, et de ruraux curieux fort peu hospitaliers.