Orgasme à Moscou
Guerre froide, 1970. La fille du patron de la mafia new yorkaise, Anna Maria Pepperoni, connaît son premier orgasme lors d'un voyage de presse à Moscou. Le responsable ? Sergueï Mandelbaum, fils de rabbin et dissident juif fauché doté d'une étonnante propension à susciter des orgasmes. La mafia met tout en oeuvre pour le faire venir aux États-Unis afin d'épouser Anna Maria, mais le passeur qu'elle a recruté est un dangereux dépeceur sexuel. Les obstacles, et pas seulement diplomatiques, s'accumulent...
Après le succès américain du Nazi et le Barbier, le cinéaste Otto Preminger commande un synopsis à Hilsenrath, qui écrit en six jours Orgasme à Moscou. Dans cette réécriture déjantée d'OSS 117, l'auteur de Fuck America abandonne toute limite et se livre à une mémorable surenchère burlesque. Truffé de références à la situation politique de l'époque, le livre, dénué de (presque) tout sérieux, est un divertissement électrique sur fond de guerre froide. À côté de toute une mafia de pacotille, le livre met aussi en scène Brejnev, Nixon, Moshe Dayan et le président du conseil italien, obsédé sexuel (déjà !)