Le Nazi et le barbier
Max Schultz à l'air juif, pourtant c'est un aryen pur souche. Il grandit avec Itzig, fils du coiffeur juif Chaim Finkelstein. En 1932, il assiste à un discours d'Hitler, et s'enrôle dans les SA où il connaît une promotion éclair, jusqu'à devenir responsable du camp polonais où disparaît la famille Finkelstein. Après la guerre, il endosse l'identité d'Itzig et devient rabbin et sioniste.
Présentation de l'éditeur
1933. Max, le fils bâtard de la pute Minna Schulz, s'enrôle dans les SS à l'arrivée d'Hitler au pouvoir. Affecté dans un camp d'extermination où disparaissent son meilleur ami (juif) et toute sa famille, il endosse après la guerre l'identité de son ami assassiné. Max, devenu Itzig Finkelstein, épouse la cause juive et traverse l'Europe pour rejoindre la Palestine, où il devient barbier et sioniste fanatique. Trente ans avant Les Bienveillantes de Jonathan Little, Le Nazi et le Barbier raconte l'Holocauste du point de vue du bourreau. L'humour (noir) en plus.
Écrit durant l'exil d'Hilsenrath à New-York, le livre fut d'abord un best-seller aux Etats-Unis avant d'être publié en Allemagne, avec un succès polémique. Désormais considéré comme un classique, ce titre montre un autre aspect, tout aussi iconoclaste, du génie littéraire de l'auteur de Fuck America.