Mort aux girafes
Un roman composé d'une seule phrase dans lequel l'auteur pousse l'art de la digression et du coq-à-l'âne le plus loin possible. Il raconte le destin tragi-comique d'un certain Frédéric Berthet, parti se suicider à Bar-le-Duc, tout en abordant des questions telles que la mort, l'amour, la cohabitation interethnique en milieu carcéral, l'écologie ou encore le féminisme.
Présentation de l'éditeur
Voir Bar-le-Duc et mourir : on connaît le dicton. Frédéric Berthet, lui en tout cas, le connaissait, qui n'a sans doute pas choisi par hasard le chef-lieu de la Meuse pour mettre fin à ses jours. Mais pour quelles raisons ? Se peut-il que son suicide soit lié à l'affaire Flamurd ? Comment expliquer autrement l'implication dans cette trouble histoire d'un ancien bibliothécaire devenu détective privé malgré lui, d'un inquiétant colosse serbe et d'un jeune Sri-Lankais converti au judaïsme ? À moins qu'il ne faille remonter à l'année 1862 pour trouver la clé de l'énigme. Ou encore - prenons soin de ne pas écarter cette hypothèse - que tout ceci ne soit qu'un gigantesque malentendu.
Avançant sous le masque de la digression et du coq-à-l'âne poussés dans leurs ultimes retranchements pour mieux aborder des questions graves telles que la mort, l'amour, la cohabitation interethnique en milieu carcéral et l'épépinage des groseilles, Mort aux girafes est un cri d'indignation, un brûlot féministe, un thriller haletant aux résonances écologiques en prise avec l'actualité la plus actuelle - bref, on l'aura compris, un roman coup de poing dont on ne sort pas indemne.