Bossa

Au terme d'un sejour de trois ans au Bresil, de voyages, mais aussi d'enregistrements et d'ecriture, Bossa reprend la mythologie de la rue. Une histoire des corps, une histoire que la rue ou le fait divers peut rendre sauvage ou tragique. Mais c'est la que s'enracinent le rythme et l'ecriture comme danse ou transe du corps et de la voix.
Tugny, dans Bossa, n'ecrit pas sagement comme le romancier. On casse la poesie, on invente une danse du texte.
À cette danse s'adjoint la peintre Bernadette Fevrier : une fresque qui en accompagne l'erotisme, en souligne les ruptures, les densites. La fresque surgit sous le texte, peut s'y meler pleine page, et devient a son tour la carte qui nous y emmene.