Heureux les élus
Thomas Fiera, la politique, cela n’est pas son domaine d’élection. Quand il s’en mêle, les urnes deviennent funéraires et les bulletins, nécrologiques… Comme il a une bonne gauche et une méchante droite, sa conception du débat relève plus de la castagne que de la rhétorique et à l’heure de compter les voix il a un peu tendance à faire voter les morts.
Aussi, quand un de ses vieux potes - ex-gauchiste reconverti dans la notabilité vertueuse - lui demande de découvrir qui tente de torpiller sa campagne municipale, il accepte sans grand enthousiasme. Il va découvrir un marigot où l’on trouve plus de caïmans que de amants roses et où la trahison est un mode de vie.
Mais dans le doute, Thomas Fiera ne s’abstient pas ; il fonce dans le tas, distribue des baes et applique la bonne vieille méthode dite de la nitroglycérine : on secoue la bouteille et on voit ce qui se passe…
Avec Thomas Fiera, les élections, c’est pas une partie de campagne !