Noir d'ivoire
L'intrigue débute par l'assassinat, dimanche 18 juillet à 8h30, d'un restaurateur de tableaux mondialement connu pour ses recherches sur les pigments utilisés par Le Caravage. Son corps git, bras en croix, décapité, sur la plage arrière d'un navire appareillant depuis Ajaccio vers Marseille. Cet expert escortait cinq toiles du Musée Fesch, d'une valeur de 6 millions d'Euros, pour consolidation des cadres et divers rafistolages dans ses ateliers phocéens.
Mon personnage principal surnommé par sa hiérarchie Carl le Mat, colonel du GIGN, est en congé annuel au moment des faits. Il se retrouve seul policier à bord et sans aucun mandat officiel pour enquêter. Qu'à cela ne tienne, il récupère le maximum d'indices avant que le « Napoléon Bonaparte » ne réaccoste. Un « flic cafteur de truands » ne tarde pas à compliquer la tâche des policiers de la JIRS d'Ajaccio enfin parvenus sur le bateau. La victime n'est pas celle escomptée par les commanditaires du tueur. Deux affaires se superposent. Trois pistes parmi les plus grands collectionneurs mondiaux restent à explorer.