L'ultime portrait
Editeur : Oeil critik
Lorsque j’ai fui Paris pour m’installer à Roscoff, j’espérais que je finirais par oublier ma belle Natalie. Mais la mort m’avait précédé...
Dès l’installation de mon atelier de photographies en terre bretonne, c’étaient les défunts pour lesquels on venait me commander un portrait. Comme fatalement.
En 1856, en retournant dans la Capitale pour l’Exposition Universelle, je savais que j’affronterais les fantômes du passé. Mais je n’imaginais
pas que le spiritisme les révélerait d’une façon si tangible.
Puis Amélie est entrée dans ma vie et j’ai vu en elle un salut inespéré. Mais sans doute trop tardif...
Lorsque je n’aurai plus rien à espérer, trouverai-je enfin la paix ?