Parle-moi d'amour
Le premier amour n'a pas d'âge. Il peut frapper un petit garçon, nourrir les espoirs les plus fous d'une jeune fille timide, embraser les sens d'un adolescent ou adoucir les jours d'une vieille dame. Il vous touche au hasard d'une cour de lycée, d'un champ de tournesols ou des rues du vieux Cracovie, sur un lit d'hôpital ou dans un bar karaoké en Corse. Il est suave ou fort, calme ou brûlant, se déguste comme une friandise ou se dévore tel un fruit défendu. Parfois interdit, le premier amour abolit les frontières et les conventions. Les déclarations enflammées alternent avec les mots doux et les rires avec les larmes. Il s'écrit, il se crie, il se chante et même s'il se consume, il ne s'oublie jamais. On a toujours envie de murmurer à quelqu'un, comme si c'était la première fois : « Parle-moi d'amour. »