Scènes du plaisir : La gravure libertine
Contre l'interdit de la scène sexuelle, l'estampe libertine en exhibe l'image. Le siècle des Lumières appelle les gravures dans la plénitude du plein jour. L'essai s'organise en trois parties :
I. Faire posture interroge le catalogue des postures érotiques et la manière dont la gravure souligne, à travers elles, la nature spectaculaire de la scène sexuelle.
II. Célébrations païennes traite des estampes tirées des tableaux du plaisir, dont la multiplication fonde la circulation moderne des images.
III Le démon du bizarre traite des « bizarreries », fouet, sodomie, homosexualité., que met au jour l'illustration des romans libertin.
C'est ainsi qu'évolue la gravure libertine, entre galanterie et obscénité, jusqu'à l'avilissement de la fi gure dans la caricature révolutionnaire.