Félicité de la Croix-Rousse
Tout commence par ces lettres anonymes qui dénoncent l'infamie d'un certain Désiré Lanvallay, au demeurant honnête commis des Contributions et vieux garçon quinquagénaire estimé, ainsi que le découvre sans peine l'inspecteur Méjean. C'est pourtant lui qui vient tomber dans le piège tendu pour décou-vrir le « corbeau ». Il se défend d'avoir écrit les lettres lui-même, laisse entendre qu'il en devine l'auteur et... fausse compagnie à l'inspecteur. Parce qu'il a menti et veut échapper aux conséquences ? Ou pour aller s'expliquer avec le « corbeau » ? Le fait qu'il est retrouvé étranglé dans un jardin public confirme la seconde hypothèse sans pour autant faire avancer l'enquête. Le hasard glisse toutefois entre les doigts du policier un fil conducteur qui le mène droit chez les Sancourt : cinq vieilles filles vivant avec leur vieux garçon de frère. Et Lanvallay était fiancé avec la dernière, Fanny. C'est Félicité Sancourt, l'aînée, qui daigne en informer l'inspecteur - non sans réticences - mais c'est Fulvie qui pleure, pas Fanny. Un détail que l'inspecteur jugera un peu tard à sa juste valeur quand les renseignements glanés dans son cher quartier de la Croix-Rousse le mettront enfin sur la bonne piste…