La police des écrivains
Si la police est depuis longtemps un thème d'inspiration littéraire, on sait moins que les écrivains ont passionné nos pandores. Bruno Fuligni a examiné les dossiers de police de quelques suspects illustres. Florilège : Verlaine, Paul : " Personnage sans valeur. Il est dangereux par la fausseté de son caractère et la bassesse de ses sentiments ". Rimbaud, Arthur : " Une monstruosité. Il a la mécanique des vers comme personne, seulement ses œuvres sont absolument inintelligibles et repoussantes ". Hugo, Victor " Fait sourire de pitié les gens sensés. ". Valles, Jules : " Se montra pendant longtemps dans les cafés du quartier Latin pérorant toujours contre l'ordre et la loi, espérant trouver dans un bouleversement social la fortune que son caractère débauché et paresseux ne lui permettait pas de demander à un travail régulier. ". Breton, André : " Fréquenterait le café des " Deux Magots ", Bd St-Germain où il retrouverait le nommé Benjamin Peret, également susceptible d'activité antinationale. "