En finir avec les idées fausses sur les pauvres
Forte des 20 000 exemplaires vendus en librairie lors des deux premières éditions, cette nouvelle version comporte une trentaine d'idées reçues inédites et s'est enrichie de nouveaux éclairages et points de vue pour continuer à faire de ce livre un antidote et un outil indispensable pour combattre la pauvreté.
L'actualité récente, avec ces riverains qui refusaient l'installation d'un centre pour sans-abri à la lisière du bois de Boulogne, nous a montré que les idées reçues sur les pauvres et la pauvreté étaient toujours aussi répandues : « Ces pauvres gens n'auront pas de moyens d'aller dans les magasins du 16e. Alors ils vont chaparder, forcément ! » Les pauvres sont ainsi encore trop souvent convoqués au tribunal de l'opinion publique : S'ils sont pauvres, ce serait « de leur faute » ; « S'ils sont à la rue c'est qu'ils l'ont choisi » ; « La vraie vie, ce n'est pas l'assistance, c'est la réussite des plus aptes » ; « D'ailleurs, s'ils voulaient vraiment chercher du travail, ils en trouveraient ».
Pire, non seulement certains théoriciens légitiment l'existence même de la pauvreté ? « Un minimum d'inégalités est nécessaire pour faire fonctionner l'économie » ?, mais les pauvres sont parfois désignés responsables des attentats terroristes qui nous frappent : « Les jeunes des quartiers défavorisés s'engagent dans le djihad. » Dans ce flot de discours où les pauvres sont des boucs émissaires, les étrangers sont toujours particulièrement visés : « Les étrangers perçoivent le minimum vieillesse en arrivant, même sans avoir travaillé » ; « Un réfugié, une fois entré en Europe, peut s'installer dans le pays de son choix ».
Ce livre répond point par point à plus d'une centaine de ces idées reçues sur la pauvreté. Il démontre, chiffres, documents officiels et témoignages à l'appui, que cette stigmatisation des pauvres repose non sur des faits mais sur une idéologie qui masque les véritables causes de la misère. Accessible à un grand public, cet ouvrage défait la chape de plomb du fatalisme en proposant des idées neuves pour éradiquer la misère.