Au clair de lune
Dylan O’Conner est un jeune artiste peintre talentueux, qui, avant tout, aspire à être « quelqu’un de bien » dans la vie. Il est en route en compagnie de Shep, son petit frère autiste de vingt ans, pour un festival d’art à Santa Fe lorsqu’il passe la nuit dans un motel. Mais en un instant cauchemardesque tout bascule ; un « médecin » improbable agresse Dylan, lui injecte dans le corps une substance étrange qui peut le tuer ou bouleverser son existence de façon radicale. Ses dernières consignes sont plus étranges encore : Dylan doit fuir – maintenant qu’il a cette substance dans le corps, les ennemis du médecin vont fondre sur lui pour l’abattre !
Avec Jillian, jeune artiste autre victime du médecin, il va fuir sans savoir qui les poursuit ni pourquoi. Le produit mystérieux dans leurs veines les entraîne tous les deux dans une succession d’expériences de plus en plus traumatisantes. Victimes de prémonitions sinistres, ils sont inexplicablement attirés vers divers lieux de tragédies, juste avant que l’irréversible ne soit perpétré.
Quelle est la nature exacte de ce pouvoir miraculeux ? Comment peuvent-ils l’utiliser au mieux pour empêcher le mal de faire des ravages autour d’eux ? Pourquoi ont-ils été choisi comme cobayes ?… Ces questions ne sont que quelques pièces d’un puzzle dont le motif global se cache dans le passé douloureux des trois jeunes gens et qui a pour dénominateur commun la folie meurtrière, la souffrance et la perte prématurée d’être cher. Les réponses résident peut-être dans les messages énigmatiques que délivre Shep de façon récurrente, tandis que leur espérance de vie s’amenuise d’instant en instant, où il est question d’un être accomplissant son œuvre « au clair de lune ».