Le guet-apens de Piscatoris : Les nouveaux mystères de Marseille
" Jean Contrucci réussit la prouesse d'écrire, dans la grande tradition du genre, un vrai feuilleton populaire - de ceux dont on disait autrefois qu'on ne les lâchait pas ". Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur " Je livre aux scénaristes de la télévision française une nouvelle idée de héros récurrents : l'attelage Signoret-Baruteau. Il devrait connaître le succès, bien au-delà des rivages méditerranéens ". Patrick Poivre d'Arvor, Nice-Matin Par une aube glacée de janvier 1907, entraîné par son oncle Eugène Baruteau, chef de la Sûreté marseillaise, à une battue au sanglier dans le vallon de Piscatoris, à l'est de Marseille, Raoul Signoret, reporter au Petit Provençal est témoin d'une tentative de meurtre. Qui a tiré sur Gaston Cadenel ? Les ennemis ne manquaient pas au paysan de Saint- Marcel, fâché avec tous ceux à qui il reprochait d'avoir vendu la terre de leurs ancêtres aux industriels de la vallée de l'Huveaune. Gustave, le fils, disparu au lendemain de la mort du père, est le suspect numéro un. Mais lorsque après l'incendie de la bergerie des Cadenel, où périt leur valet, les langues se délient, surgit un " secret de famille " vieux de vingt ans, aux relents de viol et d'inceste. Il laisse deviner que ce que l'on prenait pour une sordide vengeance paysanne tourne à la tragédie grecque. Avec l'appui de son oncle et l'aide de Cécile, sa précieuse épouse, Raoul Signoret, lancé sur cet itinéraire sanglant, aura bien du mal à dénouer l'écheveau des haines longuement recuites et des passions refoulées.