Les Foulards rouges suivi de Le Voleur de vent
En hommage à l'écrivain, l'intégrale de la superbe fresque des Foulards rouges, première et retentissante incursion de Fajardie dans la veine historique. En ces temps de grands troubles, le futur roi, Louis XIV, humilié, fuit la Fronde et l'ambition des princes sur les mauvaises routes du royaume de France.Au Palais-Royal, un homme surgit, sauvant la vie du cardinal Mazarin. Il est comte, général d'artillerie, et s'appelle Loup de Pomonne, seigneur de Nissac. Nul ne l'a vaincu à l'épée, aucune armée ne l'a jamais défait. A la demande de Mazarin, Nissac monte une petite troupe, « Les Foulards rouges », curieux et galériens. En cette époque étrangement moderne où les dames montent à cheval, l'épée au côté, et se battent en duel, où deux très grands écrivains français - le cardinal de Retz et La Rochefoucauld - luttent pour la Fronde, un autre péril menace... Le visage caché par un masque d'argent, un homme appelé l'Ecorcheur terrorise villes et campagnes et va croiser la route de Nissac.
Livre II : Le Voleur de vent Décembre 1609, deux cavaliers approchent d'un château en ruine où se trame un terrible complot. Le premier est l'un des hommes les plus puissants du royaume des lys. Son acolyte, un moine défiguré, est sans doute ce que le mal a produit de plus raffiné depuis des siècles. A ses ordres, demi-fous, une troupe de loups-garous attend son heure pour participer à la folie meurtrière qui va secouer le pays pendant les six mois qu'il reste à vivre au roi Henri IV. Et pour mieux assurer l'infamie, à Paris, ils sont douze conjurés, qui se réunissent pour fermer autour du roi trois cercles de fer et de mort.
Mais c'est compter sans Thomas de Pomonne, comte de Nissac et amiral des mers du Levant, aussi à l'aise au sabre qu'à l'épée, aussi redoutable sur terre que sur l'eau. Entouré de rudes compagnons, fidèle à un roi qui, le premier, reconnut la liberté de conscience, Nissac tentera de le sauver.